CCLIN Sud-Ouest:

Un site spécialisé dans les maladies nosocomiales à consulter avec le plus grand intérêt. Vous y trouverez de nombreux conseils pour adapter votre pratique professionelle:

http://www.cclin-sudouest.com

 

EXTRAIT des BONNES PRATIQUES DGS SUR L'USAGE DES GANTS:
Le port de gants ne remplace pas le lavage ni la désinfection des mains.
Il assure la protection des soignants et des patients en prévenant les transmissions croisées.
Les gants se portent sur des mains à ongles courts sans bague ni autre bijou.
Une paire de gants = 1 geste = 1 patient
? Attention lors des « interruptions de soins ! »
a. Gants non stériles à usage unique
Ils sont utilisés pour la prévention de la transmission croisée par manuportage et la protection de
l’opérateur :
• chaque fois qu’il y a un risque de contact avec :
− du sang ou tout autre produit biologique,
− une peau lésée ou une muqueuse,
− du linge ou du matériel souillé ;
• lors des soins, chaque fois que le soignant présente une lésion cutanée au niveau des mains.
En limitant le degré de salissures des mains, ils facilitent ainsi, à leur retrait, le lavage ou la désinfection des mains. Ils protégent l’opérateur du risque lié au contact avec du sang ou un produit biologique (n°s 9 et 10).
Exemples : prélèvements sanguins, pose et dépose d’une voie veineuse périphérique, ablation d’un pansement souillé, détersion de plaie, vidange d’une sonde urinaire, injections sous-cutanées, intramusculaires ou intra-veineuses, examen des muqueuses, soins dentaires, manipulation des déchets…
Ils sont commercialisés par de nombreux fournisseurs sous forme de boîte distributrice d’une centaine d’unités de gants unidextres.
b. Gants stériles à usage unique
Ils seront utilisés pour :
• tous les gestes nécessitant un haut niveau d’asepsie,
• toute manipulation de produits et de matériels stériles.
Exemples : suture, pose d'une sonde urinaire, manipulation sur chambre implantable, pose d’un stérilet, traitement d’une plaie sans pince stérile, soins dentaires invasifs.
Ils sont commercialisés stériles sous emballage individuel.

c. Choix d'un gant et modalités d’utilisation
Adapté du guide « Protection des mains au cabinet dentaire » de la commission des dispositifs médicaux
de l'Association Dentaire Française. 2001.et reproduit avec l'autorisation de l'ADF (n°11).
1. Choix d'un gant d'examen 2. Modalités d'utilisation
Les recommandations applicables au choix d'un gant d'examen sont simples et reposent sur 2 critères :
la qualité et le matériau.
La qualité est garantie par :
− le marquage CE, obligatoire,
− le label « NF Médical », facultatif, mais garantie de qualité,
− le professionnel de santé ne doit pas oublier que le gant doit être changé entre chaque patient et chaque geste.
− Le port du gant est limité à la durée du soin
Les gants doivent être mis juste avant le geste et doivent être retirés immédiatement après.
− Détection de trous
Il est nécessaire de réaliser un examen visuel après gantage pour la détection de trous.
− Changement de gants
Lors d'un soin, une paire de gant latex ou de nitrile doit être changée régulièrement lors des utilisations de longue durée, l'effet barrière ne pouvant plus être garanti au delà.
La fréquence des changements de gants d'examen de vinyle doit être supérieure.
− Hygiène des mains impérative
Le lavage des mains avant l'utilisation des gants et après leur retrait est impératif.
Le lavage après le retrait permet d'assurer l'élimination des micro organismes qui auraient pu traverser le gant à travers un trou non détectable à l'oeil nu. De plus, ce lavage permet d'éliminer les résidus chimiques allergéniques concentrés de la poudre et qui restent sur les mains au retrait du gant.
Le lavage des mains au retrait réduit donc le risque d'apparition d'irritation cutanée ou d'allergies.
− Lavage des gants à proscrire
Le lavage des gants ou l'application de solutions antiseptiques sur les gants sont des pratiques hasardeuses à proscrire. Ces pratiques altèrent la qualité de l'effet
barrière, l'étanchéité des gants ne peut plus être garantie.
Les gants médicaux doivent répondre à des normes (annexe 6).
Les gants en latex peuvent être à l’origine d’allergies induites par les protéines de latex. Le poudrage des gants est un élément favorisant (la poudre qui fixe les protéines du latex, est diffusée dans l’air ambiant au moment de l’enfilage et peut être inhalée). Il est conseillé, pour réduire le risque d’allergie, d’utiliser des gants hypoprotéiques non poudrés (n° 12) et, en cas d’allergie prouvée, des gants de
substitution sans latex.
3.4. Tenue vestimentaire au cours des soins
a. Tenue de base
Au cabinet, la blouse est la tenue professionnelle de base pour la réalisation d’un soin. Elle doit avoir des manches courtes, sur des vêtements à manches courtes ou retroussées, pour faciliter le lavage des mains et doit pouvoir être lavée à haute température (supérieure à 60°C).
Elle sera changée quotidiennement et chaque fois que visiblement souillée.
Un lavage des mains doit être réalisé avant d’enfiler et après avoir retiré sa tenue professionnelle.

b. Tablier ou surblouse de protection à usage unique
Le port d’un tablier ou d’une surblouse de protection à usage unique est recommandé :
- au cours de soins pouvant exposer les vêtements du soignant à des projections de sang ou des liquides biologiques (Précautions « standard ») ;
- au cours de soins chez un patient relevant de précautions contact « C » (exemple : patient porteur d’une Bactérie Multi Résistante aux antibiotiques).
Ils doivent être réservés aux soins donnés à un seul patient.
c. Masques à usage unique
- les masques médicaux (masques de soins, masques chirurgicaux) sont destinés à éviter la projection de gouttelettes de salive ou de sécrétions respiratoires lors de l’expiration du soignant vers le patient ou d’un malade contagieux vers son entourage. Certains modèles qui comportent une couche imperméable, et parfois une visière, peuvent assurer également la protection du soignant contre les projections de liquide provenant du patient au cours d’un acte de soins ou de chirurgie, ils sont dits masques antiprojections. En aucun cas, ils ne peuvent protéger le porteur du masque vis à vis de l'inhalation de particules infectieuses. Ces masques doivent répondre à la
directive européenne 93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux (DM de classe I).
- les masques de protection respiratoire jetables sont constitués d’un demi-masque englobant la bouche et le nez. Ils sont destinés à protéger celui qui le porte contre l’inhalation de poussières et/ou d’aérosols contaminés par des agents infectieux transmissibles par voie aérienne. Il existe trois classes d’efficacité : FFP1, FFP2, FFP3 selon la norme EN 149. Il s'agit d'équipements de protection individuelle qui doivent répondre à la directive européenne 89/686/CEE et porter le marquage CE.
L’efficacité du masque est limitée dans le temps. L’efficacité d’un masque dépend également en partie de son bon ajustement sur le visage. Il convient de consulter les notices d’emploi fournies par les fabricants. Une fois en place, sa manipulation est à éviter car elle favorise la contamination des mains et sa détérioration. Un lavage des mains doit être réalisé après l’avoir enlevé.
En ville, le port du masque est recommandé pour :
• La protection du patient
Le port du masque est recommandé lors de la réalisation de gestes techniques nécessitant un haut niveau d’asepsie (ex. : pansement de chambre implantable, actes de radiologie interventionnelle, actes de fibroscopie…), un masque de soins ou chirurgical sera alors porté par le soignant. Un soignant porteur d’une infection respiratoire devra s’abstenir de tout soin à un patient immunodéprimé,
ou à défaut il devra pratiquer ces soins en portant un masque chirurgical.
• La protection du professionnel de santé
Le port du masque est recommandé lors de soins associés à un risque de projection de sang ou de liquides biologiques (soins dentaires, fibroscopie, soins de podologie..), un masque antiprojection sera porté par le professionnel de santé. Dans ce cas, le port de lunettes de protection ou d’un masque à visière est également indiqué. (NB: les lunettes de vue n'offrent qu'une protection insuffisante).
Lors des soins donnés à des patients présentant une infection nécessitant des précautions particulières, essentiellement en cas de risque de transmission par voie « aérienne » (A) ou par voie « gouttelette » (G), avec risque d’aérolisation, un masque de protection respiratoire sera alors porté par le professionnel de santé.

Source DGS, Guide des bonnes pratiques.

 

Desinfection en douceur

par André Médical  20/05/2010

 

ANDRE MEDICAL a choisi de référencer la gamme ANIOS* pour vous accompagner dans vos soins aux malades. En effet cette gamme permet d'assurer une désinfection de qualité tout en préservant et en restaurant le film hydrolipidique qui protège vos mains. ANDRE MEDICAL connaît l'importance d'une bonne tolérance lors d'un usage répété. En effet il faut absolument éviter toutes les causes d'irritation qui entraîne des problèmes d'allergies pour le personnel soignant. Cela est d'autant plus important, pour éviter les allergies aux Gants Médicaux, qu'ils soient en latex, vinyle ou même nitrile.
ANDRE MEDICAL qui est spécialisé dans la distribution des gants médicaux, est à votre disposition pour vous conseiller dans le choix de ces différents équipements.